Dans le contexte de confinement que nous avons connu ces deux derniers mois, les cours du soir niveau B1 ont continué à se réunir pour des ateliers de français en visio-conférence.
Sept participants se sont essayés à un exercice pas facile : écrire son ressenti lors du confinement en essayant de conjuguer des verbes au passé, au futur et au conditionnel présent. Voici le résultat :
- J’étais à l’école lorsque le virus n’existait pas. Maintenant quand je sors, je peux avoir un amende. Avant le confinement, j’allais à l’école parce qu’on ne se confinait pas, alors que si je sors maintenant, je pourrais avoir une amende. Si cette période de crise finit, j’irai à l’école et me baladerai à Paris
- Pendant le confinement j’ai pensé à faire un site de mode et de coiffure. J’ai aussi pensé à aider les personnes âgées sans enfants.
- J’aimerais bien écrire des mots aux patients et aux médecins. En fait on est dans un moment très difficile. Il faut que nous suivions et respections toutes les règles et procédures de sécurité pour que le coronavirus s’arrête rapidement. C’est mieux de rester chez nous pour aider les médecins car ils travaillent pour nous. Et n’oublions pas d’applaudir tous les matins les médecins.
- Nous sommes en confinement. Tout le monde est enfermé chez soi. Il y a des gens qui s’ennuient. Il y a des gens contents. Il y a des gens qui respectent, et il y a aussi des gens qui ne respectent pas les règles. Par contre ceux qui respectent, ils sont protégés. Ceux qui ne respectent pas, ils sont en danger et ils mettent aussi en danger leurs proches. Je ne suis pas content de ce qui se passe dans le monde, mais le seul moyen de se battre est de rester chez soi.
- Cela fait 4 semaines que la règle du confinement est appliquée en France. Moi je trouve qu’il est très compliqué de rester à la maison 24 heures. Le virus est partout, même à la maison. Je ne pense pas que cette méthode est la solution. J’espère qu’il va se terminer et que l’on pourra avoir une vie normale.
- Avant le confinement je pouvais me promener dans mon quartier sans avoir peur d’être infecté. Maintenant, je ne peux pas y aller, je suis coincé dans mon appartement. Si le confinement était fini, je recommencerais mes activités.
- Le confinement a commencé depuis le 16 mars. Depuis cette date la circulation s’est arrêtée. Depuis le début de la semaine, le travail a repris. Depuis cette date, grâce au travail d’arrache pieds des médecins et infirmiers, certains sont soignés. Depuis le 16 mars les gens se posent des questions sur notre planète pour savoir comment l’épidémie est arrivée.